samedi 30 juillet 2011

Grèce - Jour 6 - Mont Olympe

Au loin, le mont Olympe !
Aujourd’hui, nous avons touché du bout du doigts les orteils des dieux  !

Après un réveil tôt et une longue route pleine de détours, nous arrivons à Litohoro, petit village assez moderne juste au pied du mont Olympe. Depuis la place principale, nous sommes déjà à 360m d’altitude alors que nous voyons encore la mer à 8kms de là.

Litohoro
Après avoir tenté d’acheter des timbres (3eme tentative du séjour. A chaque fois, cela à échoué à cause de l’incroyable catatonie du service des postes… là, on se sent en France pour le coup), début de la randonnée.

Litohoro depuis le mont
Plusieurs chemins sont possibles pour faire l’ascension du mont , de différentes difficultés. Mais notre objectif n’est finalement pas aussi ambitieux que faire l’ascension complète (11h de marche à découper en deux jours avec nuit au refuge); pour le moment, nous sommes en train de grimper, et d’admirer le paysage.


Litohoro depuis le mont
Pour ceux à qui cela parlera, le paysage est similaire à celui des Aiguilles de Bavella en Corse : très rocailleux, parfois à l’abri des pins courageux, très chaud et sec, on se laisse à contrecœur caresser par les buissons et bosquets de fleurs séchées et brulées, avec un calme profond troublé uniquement par le chant des cigales qu’on dérange et le cours de la rivière qui nous attend.

Après plus de deux heures de marche (et au moins 10 litres d’eau perdus chacun,, au moins !) on décide d’une pause dans la rivière.
Avant d’entreprendre cette randonnée, un couple grec nous avait prévenu : ‘it’s very beautiful but it’s very cold. VERY !’. Effectivement, very ! L’eau est à peu près à 17 degrés en surface, et je mise sur du -10 en profondeur. J’ai courageusement réussi à tremper le bout des orteils, et ai passé l’heure suivante à tenter de les réchauffer.
Place de Litohoro
L’endroit est magnifique; naturel, pur, on a envie de boire l’eau à grandes gorgées (ce qu’on ferait s’il n’y avait 10 têtards au centimètre carré). Bref, un beau  moment à se ressourcer en pleine nature.

La source d'eau froide !
Sur le chemin du retour, arrêt obligatoire à la plage de Litohoro, plage de galets/graviers, pas du tout aménagée , mais du coup déserte et avec une eau aussi chaude, douce et claire qu’ailleurs.
Retour fourbus mais apaisés à Larissa.

Demain, on joue les touristes !


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