dimanche 9 septembre 2012

Mongolie - Jour 13

Dernier réveil dans les montagne, et à peine sorti de la tente, je cherche évidemment nos chevaux des yeux; mais ceux-ci sont bel et bien restés chez eux, dans ces hauts plateaux verts et sauvages.
Le petit déjeuner trainera en longueur, un peu moins joyeux que d'habitude. Nous reprenons rapidement la route en camion, toujours aussi chaotique, toujours aussi éprouvant. L'arrivé sur Khovd quelques heures plus tard se fera par les hauteurs, nous donnant l'occasion de voir la ville en entier, à moitié composée de bâtiment en dur, au centre, à moitié composée de yourtes et de troupeaux dans sa périphérie.
Nous établissons le campement au même endroit que le premier jour et décidons rapidement de partir revoir les inscriptions gravées dans la pierre aperçues lors du premier jour. Cette fois-ci, j'ai mon appareil photo, tout va bien. Nous repartons ensuite "visiter" Khovd. La ville s'avère dans la même veine qu'Ulan Bator (bâtiments carrés, en bon béton qui dure, dans le style architectural dénué de toute recherche esthétique qui caractérisait si bien l'ancien bloc soviétique).



Le plus surprenant restant les rapaces : on peut facilement comparer la population de rapaces (buses,vautours et corbeaux) de la ville à la population de pigeons de Paris ! Il y en a partout, à peine suffit-il de lever les yeux tant ils volent bas. Voir un busard posé sur des poteaux électriques en ville est quelque chose de spécial. De même que de voir des vaches ou veaux égarés dans les rues. Il s'agit tout de même de la seconde plus grande ville de Mongolie !

Nous faisons un tour au marché, puis allons visiter l'ancienne citadelle. Tout ce qu'il en reste étant un bout de mur d'enceinte abîmé et usé, il est difficile d’apprécier le spectacle. D'autant qu'après tous ces jours passés en pleine nature sauvage, nous avons un peu de mal à nous acclimater à nouveau aux voitures et aux klaxons.
Comme il s'agit de notre premier jour sans équitation/marche depuis plus d'une semaine, c'est aussi toute la fatigue accumulée, toutes les courbatures et problèmes d'estomac qui nous tombent dessus les uns après les autres.

Le repas du soir sera difficile aussi. Le mouton tué lors du début du voyage à réussi à nous contenter tout le long, mais si dans les montagnes l'air est frais et peut conserver les aliments, les restes de viande ont mal supporté ce retour à la civilisation; et de petits insectes ont élu domicile dans les restes de viandes et pataugent allègrement dans notre soupe du soir. Nous nous contentons donc de pain et de salade.
La journée à été courte et longue à la fois, après une dernière partie de carte tous ensemble, nous allons nous coucher déjà nostalgiques.

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