mardi 22 janvier 2013

Sénégal - Jour 3

(cliquer sur les photos pour les agrandir)

Nous sommes arrivés à la nuit déjà bien tombée hier à l'hôtel à Simal, et pendant le repas du soir (riz & poisson toujours) nous entendions la mer toute proche.
Mais en me levant très tôt ce matin là, je me rends compte que nous sommes plutôt les pieds presque directement dans l'eau. Il est tôt, le soleil n'est pas levé (comme pas grand-monde à part Doudou qui s'occupe déjà des chevaux), et j'assiste alors à un des plus beaux levers de soleil qu'il m'ait été donné de voir.

L'appareil photo ne s'arrêtera pas pendant près d'une heure, et je sais déjà que j'ai eu ce jour-là probablement les plus belles du séjour !
Tout y est, du ponton en bois à moitié écroulé, aux habitants naviguant en pirogue, du voisin faisant prendre un bain matinal à son cheval dans la mer aux nuées d'oiseaux décollant au soleil levant ... l'impression de vivre dans une carte postale qui nous suit depuis le début du séjour s'en trouve encore renforcée.


le Tan
Pendant le petit déjeuner, nous apprenons qu'aujourd'hui sera la plus longue journée à cheval (7 heures) et que nous ne devons pas traîner mais ... nous avons été annoncés aux femmes du village qui tiennent absolument à nous faire venir '5 minutes' au marché.
Sans imaginer ce qui nous attendait, nous nous rendons donc à côté du camp dans un assemblage de petites cases marchandes et là, c'est le piège ! 44 femmes du village nous attendent de pied ferme pour nous vendre grosso modo toutes les mêmes bibelots pour touristes.
"Arbre à nids". Les petites boules
sont des nids de Tisserands
L'épreuve est rude au réveil  nous sommes seuls (Doudou étant juge et parti ne pouvant décemment nous accompagner) et l'excuse du retard que nous prenons pour la journée à venir ne fonctionne pas (un proverbe Sénégalais dit 'Vous, vous avez l'heure, mais nous on a le temps !').
Nos vendeuses sont très insistantes (trop à mon goût) et ne demande qu'à joueur au jeu du marchandage (je déteste marchander ...) mais la balade de '5 minutes' au marché nous prendra finalement près d'une heure.

C'est donc déjà fatigués que nous reprenons nos chevaux pour nous enfuir vers des cieux moins solliciteurs. Heureusement, comme je l'ai déjà dit, tous les Sénégalais sont loin d'être aussi solliciteurs et nous ferons de belles rencontres dans la journée.
Après nos chevaux, c'est au tour
des zébus de se désaltérer
Tout au long de la journée, nous traverserons principalement la savane et, loin d'être l'immensité desséchée et brûlée que j'imaginais, le paysage s'avère incroyablement diversifié tant par la faune que par la flore. Nos premières forets de palmiers, de baobabs, des troupeaux de zébus un peu partout, le tout accompagné par les milles couleurs et chants des multiples oiseaux de la région.

Après une pause repas (+ sieste obligée) sous un manguier le temps que le soleil tape moins fort, et la journée s'achève par une longue balade au pas sur une immense plage. Certains chevaux étant un peu anxieux au bruit des vagues , mais aussi à cause de la marée trop haute, pas de galop sur le sable , mais quel bonheur de ne croiser aucune paillote ou aménagement pendant des kilomètres sur une plage de sable fin ...

Le soleil se couche quand nous arrivons à Ngazobil chez 'Les frères' , un couvent catholique qui nous servira de refuge ce soir.

Une bonne douche à l'eau 'tempérée' (comprendre 'à l'eau froide') un bon repas local et une bonne nuit sans moustiques au bruit de l'océan, nous sommes prêts pour la journée du lendemain !

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